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Homélie pour le dimanche 27/07/2014 « Et il leur parla de beaucoup de choses en paraboles » (Mt 13/3). L’Évangile de Mathieu, qui affectionne le chiffre 7, consacre son chapitre 13 à un enseignement de Jésus en paraboles qui sont au nombre de sept : le semeur, l’ivraie, le grain de sénevé, le levain, le trésor dans le champ, la perle et enfin le filet. La lecture que nous venons d’entendre nous rapporte les trois dernières. Jésus, paysan, faisant partie du petit peuple simple, le moins intellectuel qu’on puisse imaginer, emploie un langage, des images, un raisonnement familier au petit peuple. En entendant Jésus enseigner, nous remarquons qu’il n’est pas du tout un intellectuel. Cependant, étant la Sagesse de Dieu incarnée, il sait dévoiler les mystères divins dans un langage accessible aux paysans, aux laboureurs, aux pêcheurs, en même temps qu’il tient compte des scribes. A y voir près, vraiment cela nous rend le visage de Jésus extrêmement sympathique et attachant. On voit que Jésus ne complique pas les choses. On dirait que Jésus est en quelque sorte hanté du désir de révéler aux hommes leur vocation divine, de leur faire prendre conscience de l’importance extrême de leur destinée éternelle, de leur entrée dans l’amitié de Dieu, de la vie avec Dieu ; destinée qui vaut la peine qu’on y mette le prix, aucun prix n’étant trop fort, même sa vie corporelle, même si l’on est acculé à verser son sang pour cela. Mes frères, à voir ce qui se passe actuellement chez beaucoup de chrétiens dans notre monde, et à côté de nous, en Irak, à Mossoul, en Syrie et ailleurs, on est extrêmement ému et fier en constatant combien ces frères et sœurs renoncent à tout à cause de leur foi, de leur attachement au Christ. Et nous moines, qui avons voulu quitter nos familles, nos pays et ce que nous possédions afin d’acquérir le trésor du Royaume, puissions-nous être fidèles à nos engagements, à notre parole donnée, jusqu’au bout, jusqu’à la fin. Amen.
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P. Louis Wehbe ocso
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