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(P. Louis Wehbé, ocso) « L’homélie doit être brève et éviter de ressembler à une conférence ou à un cours » (pape François, Evangelii Gaudium, 138) Homélie pour la nuit de Noël
(25.12.2021) « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière ; sur ceux qui gisaient dans un sombre pays une lumière a resplendi » (Is 9/1). « L’Ange du Seigneur apparut aux bergers et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa clarté » (Luc 2/9). Noël, la naissance de Jésus, que l’Église fête annuellement à cette période de l’année, est un événement dont la célébration a le plus marqué la religion populaire. Le monde chrétien, surtout occidental, a été marqué par les récits évangéliques de l’Enfance, et a été amené, au cours des siècles, à exprimer sa joie par des manifestations, des festivités, des illuminations, etc., joie du salut par l’incarnation du Fils de Dieu. Avec le temps les festivités de Noël ont eu
tendance à se vider presque entièrement de leur motivation religieuse.
Dans bien des lieux les fêtes de Noël sont devenues païennes. L’Église
peine beaucoup, sans trop de succès, à sauver ce qui peut être sauvé de
la valeur originelle de ce événement censé concerner l’humanité entière. Noël, c’est Dieu qui vient vers l’homme pour
l’éclairer et lui révéler sa vocation, sa destinée : devenir enfant de
Dieu afin de participer à la vie même de Dieu. N'oublions pas que le monde, que nos frères humains nous demanderont compte de la manière dont nous avons géré la lumière que nous avons reçue. « Ceux qui marchaient dans les ténèbres ont vu
une grande lumière ».
p. Louis
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P. Louis Wehbe ocso
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